YOUR OWN FILM – Forever Lost

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Ce matin, je me suis rendu à la boîte aux lettres en pensant récupérer quelques objets que j’ai commandé au cours du mois. Mais, Ô surprise!, il y avait un petit paquet non identifié à l’intérieur. Je regarde le nom de l’expéditeur : ¡Escucha! !!!
Là, je me dis qu’il doit s’agir du dernier album de mes petits camarades du groupe YOUR OWN FILM !

Je dois avouer que je ne m’attendais pas à recevoir ce nouvel opus avant les fêtes de Noël. C’est donc un beau cadeau que le destin me fait cette année.
Bref, c’est donc le cœur rempli d’émotion que j’ouvre le paquet et que j’y découvrir un petit mot de remerciement de la part de Sam (le chanteur du groupe) ainsi que le nouvel album intitulé « Forever Lost ».
Il m’a fallu un certain temps pour retirer le film plastique qui enveloppait le disque, ce dernier semblait vraiment résistant (ou alors, je n’ai plus la moindre force dans mes doigts).

Une fois ce magnifique objet déballé, le premier constat à faire est que le graphisme a conservé les mêmes spécificités que l’on peut retrouver dans celui des précédents albums. Il y a donc une continuité artistique sur ce plan là et j’avoue que j’apprécie énormément cela.
C’est un digisleeve rectangulaire, contrairement à « 01 » qui était dans un format plus carré mais le paysage (très joli, soit dit en passant) méritait bien un format permettant la mise en place d’une vue panoramique…

Parlons un peu du contenu…

Ce nouvel opus s’écoute presque comme un opéra rock avec un enchaînement vraisemblablement majestueux. Le style musical n’a pas trop changé par rapport à « 01 », toutefois, cet opus joue un peu plus sur des mélodies lentes dans lesquels viennent prendre place des séquences plus rythmées.

Pour les fans qui suivent le groupe depuis quelques années déjà, certains morceaux ne sont pas complètement inédits. Par exemple, « 12500 Hz » qui a été joué de nombreuses fois sur scène. C’est un vrai plaisir de retrouver ce morceau en version studio avec un certain degré de maturité dans l’interprétation.
Les personnes qui ont assisté aux sessions ¡Escucha! apprécieront également de retrouver en version studio les morceaux qui leur ont été, préalablement, présentés comme « Won’t Be You », « Blue » ou encore « Sweet Joke ».

Avec « Forever Lost », on redécouvre l’univers sensiblement émotionnel du groupe. C’est aussi sa marque de fabrique, en quelque sorte. De plus, de nouveaux instruments viennent prendre place dans cet opus. Dans « The Foreigner », « King » et « No Morning Son », on se laissera transporter par les séquences interprétées au violoncelle par Lou Corroyer Windels (ceux qui ont déjà vu le groupe SWEET HAZE sur scène le connaissent déjà pour son jeu à la basse).

Si « 01 » est un album aux sonorités percutantes, « Forever Lost » est un album beaucoup plus tendre ce qui le rend, probablement, plus accessible à un large public. D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi mais en écoutant l’album, je ne peux m’empêcher de penser à Lou Reed ou du moins à la période des 70’s où ce dernier avait réalisé « Transformer », bien que musicalement, il n’y a pas de liens. Mais, certains sons, certaines ambiances de « Forever Lost » me font penser à cette période de l’histoire du rock, comme un écho. Comme quoi finalement, dans le rock contemporain, il y a toujours une trace du rock d’hier, même si les influences ne sont pas forcément les mêmes. Il y a des divergences, mais il y a des similitudes dans la pensée créative (enfin, c’est mon avis).

Bref, « Forever Lost » est un album sur lequel il faudra compter en 2016. Il sortira officiellement le 22 Janvier à l’occasion d’un concert à La Lune des Pirates (Quai Bélu, Amiens). On compte sur vous.

Chronique : LOUIZ’ – Remise en question

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Aujourd’hui, je vais vous présenter un petit bijou de la scène musicale féminine amiénoise : l’album de Louiz’ Boyard.

C’est un album aux sonorités acoustiques, guitare et voix.
Louiz’ compose elle-même ses propres morceaux et ses textes sont assez personnelles. Après tout, ne trouvons-nous pas notre inspiration dans notre expérience personnelle de la vie ?

Dans cet album, on parlera de sentiments amoureux (ou plus précisément des sentiments qu’on n’arrive pas à exprimer, parfois un « je t’aime » suffit mais il peut arriver qu’on a l’impression qu’il n’est pas assez fort), de la vie et des galères qu’on peut rencontrer (même si tout est dit de manière poétique).

Très globalement, Louiz’ nous évoque à travers son album tous ces moments de doutes dans lesquels ils nous arrivent de nous perdre (et dans lesquels, elle a pu se perdre) mais il faut persévérer et c’est le message qu’elle nous envoie… car au bout du tunnel, le succès peut nous tendre les bras.

Chaque titre de ce disque est unique avec des mélodies et une rythmique variée qui marqueront l’auditeur.

« HEY YO », aux sonorités hispaniques, nous fait voyager. D’ailleurs, c’est le seul titre qui n’est pas chanté en français…

« A LA DÉRIVE », pour lequel un clip a été réalisé, évoque d’une certaine manière les masques que l’on porte au milieu de notre société moderne. Derrière certains masques d’une grande beauté peut se cacher d’horribles individus. Et inversement. Bref, Il faudrait abattre tous ces masques. Cela éviterait bien des problèmes. Les pièges de la vie…

« IL ME MANQUE TANT »… c’est là qu’il faut sortir les mouchoirs… car c’est là qu’on vous parle de sentiments amoureux… du rêve d’être deux mais que l’on n’arrive pas à concrétiser…

« PERDRE HALEINE »… Alors, là, on quitte un peu la chanson française pour un flot lyrique proche du rap, du moins à certaines séquences. Critique de la société et des reproches qu’elle peut nous faire dans notre quotidien. Au point parfois de nous démolire (ou d’essayer). Attention aux oreilles sensibles… Je n’ai jamais autant entendu le mot « putain »… ^^!

Mais, derrière toute cette thématique, il y a une grande joie de vivre et de simplicité.
Ainsi qu’un puissant moteur pour avancer que Louiz’ nous nomme « les rêves » car ce sont les rêves qui nous font avancer… Il va m’en falloir de nouveaux… 😉

Si cette extrait vous plaît, n’hésitez pas à commander l’album dans la mini-boutique…